NOUVELLE CALEDONIE
01
Septembre l'Îlot Maître.
Le
soir de notre arrivée d'Ouvéa, la responsable de l'auberge nous
propose un tour gratuit en voilier pour l'Îlot Maître, en face de
Nouméa. C'est un Canadien, installé sur l'île depuis de longues
années qui aime bien faire profiter les jeunes de l'auberge de tours
gratuits sur son bateau. On saute sur l'occasion, très belle, de
faire du voilier.
On
part donc le 1er septembre pour un RDV au port à 10h. Claude, le
canadien, est bien là et très simplement, nous fait faire le tour
de son bateau. On prend la mer à 11h et commençons à faire route,
d'abord au moteur puis à la voile. On doit hisser les voiles pendant
qu'Audrey s'exerce à la conduite du bateau. On profite de la mer et
arrivons pour le repas à coté de l'îlot. On picnic sur le bateau
avant d'aller visiter l'île et faire du snorkeling. Jérôme voit
des coraux et poissons de récifs ainsi qu'une tortue. On repart en
fin d'après midi et finissons notre tour juste avant la nuit. Nous
sommes heureux de cette magnifique surprise pour notre dernier jour
en Nouvelle Calédonie et remercions Claude pour son geste et son
ouverture d'esprit.
Le
2 septembre, nous prenons le bus pour l'aéroport. Fini la NC,
welcome NZ (New Zealand)
26
au 31 août Île d'Ouvéa
Le
25 août, nous profitons de notre journée sur Nouméa pour organiser
notre prochaine escapade sur Ouvéa : courses, bagages...
Le
26 août, 5h45 le réveil sonne, nous prenons le bus très tôt en
direction de l'aérodrome. 9H50 on décolle pour Ouvéa, 40 minutes
de vol au-dessus de la grande terre et des récifs du lagon nous
promet des paysages magnifiques! Après 15 minutes de marche pour
nous rendre au camping, un local nous propose de nous déposer! On
est donc rapidement installés et l'accueil accompagné d'un jus de
coco fraîche est parfait. Après un bon déjeuner on file à la
vanilleraie, plus loin que ce qu'on pensait (3h aller retour) et on
découvre les plans de vanille. La plantation est tenue pas une
famille de l'île,la récolte s'est terminée en juin et les gousses
sont en plein séchage et ça pour 9 mois. On ne voit donc pas grand
chose et elle n'en a plus à la vente... retour un peu déçu au
camping et fatigués. Il a fait très chaud aujourd'hui, mais on a
gagné un ami, un des chien du camping nous a suivi tout le long! On
passe la soirée avec 2 couples de touristes français. Étienne et
Dorothée nous invitent pour l'apéro avec Kim et Michael, des tours
du mondiste partis presque en même temps que nous mais dans le sens
contraire! On parle donc voyage toute la soirée et on partage nos
expériences communes. Belle soirée.
Le
27 août on file dans le sud de l'île, on marche 1km et une voiture
s'arrête pour nous emmener aux portes du nouveau camping
(appartenant à une tribu)! Facile, mais tant espéré... il y avait
17km de marche et l'auto stop est très réputé sur l'île. Le
chauffeur est cette fois un Toulousain qui travaille depuis 3 ans en
Nouvelle Calédonie (il fait les routes). On arrive donc au camping
de Mouagé, au bord de la plage... plage vraiment très belle, on ne
pouvait espérer un emplacement plus idyllique pour la tente. La
couleur de l'eau est si transparente qu'on voit les bancs de poissons
s'y déplacer depuis la plage. Nous partons ensuite nous balader à
une heure et demi de marche, au pont de Mouli. Le site est superbe,
le pont permet une vue imprenable des falaises de l'est de l'île et
sur l'immense lagon à l'ouest. Du haut du pont on peut voir défiler
de gros poissons et de belles tortues qui viennent montrer leur tête
à la surface. C'est vraiment chouette mais des nuages arrivent, on
décide de rentrer par la plage, on reviendra... c'est certain. On
arrive au camping au couché du soleil, on se pose sur la plage pour
admirer le spectacle.
Le
28 août on part à la pointe la de Mouli, la partie la plus au sud
de l'île. ¾ d'heure de marche et nous voilà sur une petite plage
de sable blanc et de rochers noirs. On peut apercevoir les pléiades
du sud et le bout du lagon. Jérôme explore les fonds marins et
observe de jolis petits poissons de récif et un banc de calamars.
Audrey profite de se paysage tranquillement allongée sur la plage,
l'eau est trop fraîche à son goût! Nous revenons au camping et
bavardons avec un pêcheur de la tribu qui sort de l'eau une
aiguillette de plus d'un mètre! Il veut nous l'offrir mais nous
déclinons car elle est bien trop grosse pour nous deux et nous
n'avons pas de frigo... Il nous donne tout de même 2 maquereaux
pêchés le matin même! Adorable! On lance un feu et hop on déguste
2 délicieux maquereaux bien frais!
L'après
midi, nous observons les hommes de la tribu pêchant à la senne,
avec un filet depuis la plage. Ce mode ancestrale de pêche est beau
à observer car nécessite une coordination de toute l'équipe. A la
fin, le filet est bien garni de maquereaux, de Carangues et de
poissons de sable.
Le
29 septembre, des nuages s’amoncellent au petit matin et nous avons
le droit à quelques gouttes de pluie avant de se lever. Nous ouvrons
la tente, en vue directe sur la mer, et profitons de la plage en
discutant avec un pêcheur pendant que le ciel gris laisse place à
un beau soleil. Un banc de sardine se balade à quelques mètres de
la plage. Jérôme en profite pour aller les voir de près à la
nage. Nous repartons ensuite pour le pont de Mouli, un endroit
vraiment grandiose pour ses dégradés de bleu, ses bancs de sable,
ses falaises, îles et bancs de poissons qui passent en dessous. Nous
le voyons enfin sous le soleil. Nous observons des tortues, un banc
de raies, des barracudas et autres carangues vraiment énormes. On
mange dans un petit snack non loin avant de revenir au pont pour se
baigner sur une plage toute proche. Nous repartons à notre camping
en stop et finissons la journée par le coucher du soleil. On est
vraiment dans une ambiance 'île'.
Le
30 septembre, nous prenons le seul bus de l'île et de la journée
pour remonter dans le nord. On ne voulait pas perdre du temps et nous
embêter à faire du stop avec les bagages. Nous replantons la tente
au 1er camping que nous avons fait à notre arrivée, chez Dydyce.
L'après-midi, nous la passons à discuter avec un couple de tour du
mondiste partis eux pour 15 mois. On en croise énormément en NC et
c'est sympa d'échanger nos expériences.
Le
31 septembre, nous partons visiter le nord et surtout le trou bleu.
C'est une fosse, de plus de 70m de profondeur, qui se trouve dans la
forêt et qui est d'une couleur bleue très marquée. Il existe des
liens entre la fosse et la mer mais les galeries sont très complexes
et même Cousteau n'avait pas réussi, à l'époque, à en découvrir
les connections.
Nous
repartons ensuite pour le camping mais alors que le stop a été
facile à l'aller, aucune voiture ne passe pendant 1h. Nous prennons
l'avion en fin d'après-midi et commençons à scruter la montre.
Heureusement, deux personnes revenant du champ nous prennent en stop
et font même un crochet pour nous déposer. Très sympathique.
Nous
arrivons donc à prendre notre avion pour Nouméa sans difficulté et
posons notre paquetage à l'auberge de jeunesse, notre point de chute
à Nouméa.
21
au 24 août Île des Pins
Il
est 4h30, on prend notre petit déjeuner, on rend les clés de la
chambre et hop, on prend les sacs et la tente et on traverse la ville
pour rejoindre le bateau (BETICO2). Après 2h30 de voyage on arrive
sur cette île paradisiaque! On se dirige vers la baie de Kanuméra
où se trouve le camping. Nous sommes déjà émerveillés par ce que
nous voyons sur les 10 minutes de marche. Les plages de sable blanc
sont splendides. Une fois installés nous réservons nos activités
pour les 2 jours qui vont suivre. On profite en cette fin d'après
midi de la plage, de l'eau et d'explorer un peu plus la baie.
Le
22 août, nous
louons des vélos afin de découvrir les quelques baies que l'on nous
a recommandé. Nous prenons la direction de la baie d'Ouaméo à 12
km. Après avoir parcouru la plage on s'apprête à reprendre les
vélos quand on constate que le vélo d'Audrey est crevé. On part
demander de l'aide dans un hôtel voisin. La réceptionniste, très
serviable, téléphone à notre loueur pour qu'il vienne remplacer le
vélo pendant que l'on attend dans le salon de la salle d'acceuil. On
perd 40 min mais on est content de ne pas avoir le retour à faire à
pied ! On continue donc notre balade jusqu'à la baie de la
corbeille, très belle avec ses cailloux posés sur l'eau et sa
pirogue sur la plage. On continue ensuite notre découverte de l'île
par les vestiges du bagne et du cimetière. L'île aux pins a abrité
un bagne de communard, de kabils et de criminels de droits communs
vers la fin de 19 ème siècle. On fini notre boucle matinale de 25
km par un arrêt à la boulangerie pour se ravitailler. Malgré les
3000 habitants et les touristes il y a très peu de commerce.
L'après midi, nous nous baignons avant de reprendre notre vélo pour un tour de 15 km vers le village de Vao, son église et sa fabrique de pirogue, au bord de plage. Nous finissons cette belle journée de découverte par un couché de soleil.
L'après midi, nous nous baignons avant de reprendre notre vélo pour un tour de 15 km vers le village de Vao, son église et sa fabrique de pirogue, au bord de plage. Nous finissons cette belle journée de découverte par un couché de soleil.
Le
23 août, départ 7h30 pour un tour en pirogue mélanésienne à
partir du village de Vao, découvert la veille. On traverse, à la
voile, la grandiose baie d'Upi et ses rochers sculptés par la mer.
La couleur de l'eau est impressionnante, malgré les nuages qui
s’amoncellent. Au fond de la baie, on est débarqué pour une
marche de 40 min pour atteindre ce qui est appelé ici la piscine
naturelle. L'eau y est translucide et les poissons nombreux. Le ciel,
maintenant gris, nous empêche d'avoir les plus beaux effets de
lumière mais c'est déjà très beau. Jérôme fait du snorkeling
puis nous nous promenons sur la rivière de sable jusqu'à la baie
d'Oro. On apprécie l'aspect sauvage des lieux. On est de retour à
16h au camping pour une soirée tranquille.
Le
24 août, nous débutons notre journée par l’ascension du mont
N'ga, à 262m qui nous permet de voir toute les cotes de l'île. On
admire le panorama avant de redescendre et de goûter une dernière
fois à un peu de farniente sur une plage. Baignade, sieste et bain
de soleil sont au programme. On remballe notre tente et nos affaires
vers 15 h pour aller prendre le bateau. Notre escapade sur cette île
de carte postale touche à sa fin.
20
août Nouméa
Nous
quittons le charmant camping de Dumbéa et ses habitants pour
rejoindre l'auberge de jeunesse de Nouméa, déposer nos affaires et
restituer la voiture. Nous nous promenons sur le bord de mer jusqu'à
la baie de Vata en passant par la baie des Citrons. Nous nous y
reposons un peu et décidons d'y revenir avant la fin du séjour et
de rejoindre, pourquoi pas, l'île aux canards.
Nous rentrons à l'auberge à pieds, nous avons le temps et il fait si beau qu'il serait dommage de ne pas en profiter. Il est l'heure de préparer les bagages. Comme on ne peut pas emmener toutes nos affaires sur l'île des Pins, nous sommes limités à 15kg par personnes, nous recomposons nos sacs et laissons le reste dans une consigne de l'auberge.
Nous rentrons à l'auberge à pieds, nous avons le temps et il fait si beau qu'il serait dommage de ne pas en profiter. Il est l'heure de préparer les bagages. Comme on ne peut pas emmener toutes nos affaires sur l'île des Pins, nous sommes limités à 15kg par personnes, nous recomposons nos sacs et laissons le reste dans une consigne de l'auberge.
19
août Farino
Au
petit matin nous embarquons en voiture pour monter jusqu'à l'entrée
du Parc des Grandes Fougères. Une jolie rando de 2h15 nous fait
découvrir une belle petite réserve dans laquelle nous n'avons pas
eu la chance de voir d'animaux... Sur la route qui nous conduit
tranquillement à Dumbéa nous décidons de faire réparer le pneu.
Nous avons là une bonne surprise, il n'est pas crevé, il devait
être juste sous-gonflé! Après ce très beau tour de la grande
terre nous commençons à penser à la suite... les îles... Nous
faisons donc les courses pour les jours à venir. Ce soir nous
retournons au camping très sympa de Dumbéa où nous retrouvons
Philippe et Jérôme et 2 autres de leurs amis. Nous sommes très
gentiment invité à manger et partageons une belle soirée avec eux
pendant laquelle nous goûtons à un hydromel local, très bon!
18
août Poindimié
Après
une bonne nuit bien calme, nous prenons la direction de Farino. Mais
après quelques petits mètres nous devons déjà nous arrêter, et
ce n'est pas pour observer un joli point de vu, c'est pour observer
une belle roue à plat! Voici donc le premier exercice du jour, vider
le coffre et changer la roue! Ceci étant fait nous pouvons attaquer
sereinement notre route! Notre premier arrêt nous permet d'aller
voir la cascade de Bwo et sa piscine naturelle (un peu fraîche, on y
mettra que les pieds!). Ensuite la route longe la mer et nous emmène
en haut d'une mine de nickel exploitée depuis plus de 40 ans. Ce
décors martien est grandiose et nous plonge dans un monde entre bleu
et ocre. Ces roches grattées et creusées nous offrent ce qu'elles
ont de plus intime! Après cette belle traversée des terres, somme
toute, assez longue nous arrivons à Farino.
16
au 17 août Hienghene
Avant
de quitter ce lieu paradisiaque, nous voulons profiter un peu plus de
la plage découverte la veille... on quitte donc tôt le camping pour
aller y prendre notre petit déjeuner. Nous faisons ensuite route
pour la ville de Hienghene et nous arrêtons très souvent pour
admirer les différentes vues du bord de mer, toutes aussi belles les
unes que les autres. L'eau propose un échéancier de bleu
impressionnant! Nous prenons le dernier bac de la NC pour traverser
un bras de mer et faisons un stop de quelques minutes dans une petite
foire à Puebo. On y trouve des fruits et légumes locaux, des robes
faîtes par les femmes du village, de très belles plantes tropicales
et des tressages de feuilles de pandanus. Arrivés à Hienghene nous
allons au centre d'information pour réserver une nuit en tribu pour
ce soir, mais nous devons changer nos plans, ici il faut réserver
24h à l'avance. On trouve donc un petit camping un peu après le
centre ville toujours au bord de la mer, on y plante donc la tente et
allons nous baigner un peu. Jérôme décroche et découpe sa
première noix de coco...pas évident, ce fruit là est coriace, mais
délicieux!
Le
17 août on commencent par aller voir 'la poule' et le 'sphinx', deux
rocher en pleine mer très connus et sacrés. On loue ensuite deux
kayak, et on navigue dans le lagon bordé par d'impressionnants
rochers noirs. Après avoir pagayé au retour contre vent et marré
et pris et bon repas, on prend la route pour Pointdimier. Nous
observons encore de très beau panoramas. Pour se faire une meilleure
idée de l'intérieur des terres, on fait un aller retour sur un
route transversale, la route vallonnée à travers la forêt était
très sympa. Au retour on est freiné dans notre élan, il y a eu un
accident, chose apparemment assez courante en NC le week-end. Arrivés
à destination on s'installe dans un nouveau camping, et oui, nous
sommes encore face à la mer...
14
au 15 août Poingam
Le
village de Voh n'a été qu'une étape d'une nuit pour nous.
Cependant, il y avait à voir le cœur de Voh, dessin naturel dans la
mangrove, qui est très connu mais que l'on peut voir qu'après 6h de
balade A-R. Cela ne rentre pas dans notre programme, on trace donc
vers l’extrême nord en passant par les villes de Koumac et Poum.
Il n'y a rien de spécial à dire sur Koumac, à part esquisser un
sourire en se remémorant le sketch de Patrick Timsit sur Koumak!
Nous arrivons à Poingam, pointe nord de la grande terre, et
installons notre tente face à la mer dans un charmant gîte camping
qui nous avait été conseillé par une locale. Après avoir goûté
à l'eau de la mer, plutôt bonne, nous empruntons les sentiers
alentours pour explorer le coin. Après avoir traversé un dôme de
quartz, un bois de Niaoulis (arbre très présent en NC), la vallée
des chevaux sauvages, on découvre une vue imprenable sur la baie,
son lagon, la barrière de corail et les marais salant de Kô. De
retour sur la belle et grande plage qui borde le camping on part pour
une petite promenade-baignade tranquillou! Le soir nous dînons au
gîte. Le cerf à la broche accompagné des légumes du pays nous
enchante. Nos papilles sont ravies du changement de saveurs
(habituellement se sont des noodles et du thon que nous mangeons par
commodité). Ce fut une très chouette soirée.
Le
15 août, encore un petit déjeuner face à la mer, c'est vraiment
super, on déguste ces moments et nous nous rendons compte de notre
chance! On part ensuite pour Boat Pass, le lieu où passent les
bateaux et d'où nous découvrons un bel archipel. Nous continuons
notre tour des environs et nous nous arrêtons sur le haut d'une
colline pour admirer la côte et la baie de Poum, le panorama est
très beau et cette nature est si sauvage et luxuriante c'est
magnifique! Nous ne sommes au bout de nos découvertes sur les
merveilles de la NC... la plage sur laquelle nous nous arrêtons pour
déjeuner est une pure merveille. Elle est, pour commencer, peu
fréquentée et la couleur de l'eau est incroyable, on peut en plus y
observer des îles toutes proches. De retour sur notre plage, enfin,
celle du camping, on est allé observer avec nos masques et tuba la
vie sous-marine. Elle était ici très maigre car il y avait peu de
coraux, mais nous avons vu des grosses étoiles de mer et quelques
poissons quand même. Ce soir le ciel est très clair, nous dînons à
la lumière de la lune...
12
au 13 août Poya, chez Reine...
On
prend la route tôt en ce lundi matin, après une balade au bout de
la plage de Poé, pour le gîte Perin-Nea (là où coule la rivière
sucrée) que nous a recommandé Philippe. Il se situe dans les
hauteurs de Poya et est tenu par Reine, une femme de la tribu de
Nétéa, établie non loin de chez elle. Après avoir tourné une
bonne heure à chercher notre chemin, on arrive dans ce petit
endroit, en pleine nature. L'absence de panneau et les nombreuses
pistes qui partent de la route n'aident pas à se repérer.
Heureusement, les locaux nous aident bien. De nombreuses personnes
nous ont conseillé de passer du temps en tribu. C'était une bonne
approche pour connaître la vie et les coutumes des habitants de la
N.C. On va pouvoir, pour la première fois, s'immerger dans la
culture Kanac ! Pour décrire rapidement l'endroit, Reine habite
dans un lopin de terre, au bord d'une rivière. Un coté est utilisé
pour le camping et le grand potager, l'autre, dans la forêt,
regroupe des bâtiments. Il y a une cuisine d'extérieure, un grand
faré (abri avec une table) et un dortoir avec sanitaires. Tout ceci
est très joliment agencé. On arrive, les bras chargés de baguettes
de pain. Le village étant loin de chez elle, on lui a proposé de
lui monter des courses si elle en avait besoin. Elle n'a pas de
voiture, ça la dépanne donc bien et en plus cela fait office de
« coutume », protocole Kanac qui consiste à apporter un
petit présent pour remercier ou pour accompagner une demande (par
exemple demande d’hébergement...). Habituellement « la
coutume » est constituée d'un coupon d'étoffe, de vivres, ou
de tabac et de petits billets. Reine n'est pas seule, une autre
Audrey se trouve déjà là, elle vient s'installer en N.C., et en
attendant le démarrage de son nouvel emploi elle est nourrie logé
au gîte, en échange, elle aide Reine dans toutes les tâches
d'entretien quotidiennes. Nous installons notre tente dans la belle
zone pour campeur où nous sommes seul. C'est très charmant et
apaisant, le bruit de la rivière qui se trouve en contre bas ne
gâche rien à ce petit coin de paradis. On mange sous le faré du
camping, bien à l'abri du soleil qui chauffe bien aujourd'hui, et
chose sympathique, nous dégustons en dessert un pomélo trouvé sur
la route. Il est très juteux, c'est un délice ! De retour dans
la cuisine ouverte, lieu de vie principal du gîte, nous entamons nos
premiers échanges avec Audrey et Reine et avec son neveu Bill, qui
vient d'apporter 2 cuisses et 2 épaules de biche chassée la veille.
Nous rentrons vite dans le mode de vie local... Reine suspend les
beaux morceaux de viande et se met rapidement à les couper. Elle en
tire de très grosses pièces pour le repas de ce soir et ses futurs
repas (carré de cerf, ragoût, rôtis, grillades marinées). On
l'aide à mettre tout ça en sachet (en poche, comme elle dit) et hop
au congélateur pour les futurs touristes. Elle met de côté des
côtes qu'elle fait mariner avec de l'huile, du persil, de l'ail et
du kikoman (sauce soja) pour ce soir... Peu de temps après, 5
membres de sa familles nous rejoignent et apportent 2 belles cuisses
de cerf... On prend l'apéro au champagne, ce qui est complètement
inattendu en plein milieu de la montagne, mais ce fut très agréable
et très convivial. Jérôme ayant lancé un joli feu avant l'apéro,
les grillades ont pu cuire tranquillement à la plancha . On les
savoure avec du Bougna, pot au feu de légumes et de fruits (taro,
patate douce, papaye, ananas, igname) le tout arrosé de lait de
coco ! La salade et les tomates du jardin ainsi que les fruits
du potager ont bien entouré ce plat principale. Nous sommes repu, ce
repas copieux et complet nous a ravi.
Nous
prenons notre petit déjeuner du 13 août en compagnie de Reine et
Audrey (bis) sous le faré du camping pour profiter des premiers
rayons du soleil. Après une bonne heure de discussion, Reine nous
embauche à découper les grandes pièces de cerf qu'il reste de la
veille. On se transforme en boucher, essayant de les découper au
mieux. C'est la première fois que l'on découpe un si gros animal et
ce n'est pas évident ! C'est sympa de faire un travail
typiquement local, on se sent intégré à la tribu, le temps d'un
instant. Reine nous emmène ensuite à la tribu, à 3 km pour nous
montrer un peu comment ils vivent. Elle récolte des papayes, des
tomates cerises sauvages et des framboises. On se régale. Elle nous
montre aussi les crevettes qui vivent dans la rivière et qu'ils
pèchent quand c'est la saison. On se rend compte que la nature est
assez généreuse avec eux pour les nourrir (Fruits, légumes et
viandes) et on comprend pourquoi ils ne veulent aller vers la
modernité que par petits pas. Reine résume bien cela en nous disant
qu'il ne faut pas être en retard mais pas non plus tout changer et
perdre sa culture et les bienfaits de dame nature. Finalement, elle
fonctionne avec peu d'argent, surtout du troc, et pour elle, le coût
de la vie est peu élevé. On part après manger, heureux du moment
que l'on a passé. On se dirige vers Voh, où on campe pour la nuit.
10
et 11 août Bourail
Le
10 Août, nous arrivons à Bourail en début d'après midi. On se
dirige ensuite vers la plage et le camping de Poe. On découvre un
petit coin idyllique, au bord du lagon. Après avoir rapidement monté
la tente, on part se balader le long de la plage. On admire le bleu
de l'eau et la vision, à l'horizon, de la barrière de corail où
vienne taper les vagues du large. Le lagon de la Nouvelle Calédonie,
le plus grand du monde, est inscrit au patrimoine mondial de
l'UNESCO. On part dîner ensuite au bout de la plage de l'estuaire de
la rivière de Bourail, à quelques kms. On a la chance d'admirer un
couché soleil des plus somptueux. Certainement le plus beau du
voyage, avec un mélange de rais de lumière et de nuages chargés de
couleurs incandescentes.
Le
11 août, après un petit-déjeuné face au lagon, on part visiter
les environs. On commence par une randonnées d'1h30 sur le sentier
des 3 baies qui nous permet de fouler le sable de la baie des tortues
et de la baie des amoureux tout en admirant la pointe de la baie de
la roche percée et le bonhomme (un monticule rocheux, seul vestige
d'une arche tombée il y a quelques années). On parcourt ensuite la
foret de Cycas, une plante préhistorique proche de la fougère. On
se restaure sur l'aire de pic-nic près de la rivière avant de
retourner du coté de Poé, Bien décidés à monter sur un point de
vue afin de mieux admirer le lagon. Sur les indications de l'office
du tourisme, on part garer la voiture au pied de la colline Oua Koué
pour un tour d'1h30 avec une vue imprenable sur la cote. On est
heureux d'admirer ce panorama. On file ensuite se baigner, l'eau est
un peu fraîche mais on se relaxe tout de même après une bonne
journée de marche.
9
août Dumbéa
Après
une nuit très humide, la percé de soleil du matin est de courte
durée. Le pluie nous empêche de faire la balade sur une montagne
non-loin du camping et qui nous aurait permis d'avoir une belle vue
sur la côte. Ce n'est pas grave, on en profite pour faire un peu de
blog le matin et de se balader en voiture dans les environs, afin
d'avoir une idée des paysages du coin. De retour au camping, on
discute avec des habitués. Parmi eux, Philippe, ancien guide de
randonnée de la nouvelle Calédonie et qui a parcouru le monde, nous
donne des infos précieuses pour les jours à venir. Il nous dit
qu'il a dans l'idée pour les prochaines années de partir, tel un
nomade, à travers le monde. C'est le stade ultime du voyageur qui
réduit son besoin matériel à un sac à dos seulement.On fait aussi
la connaissance de Jérôme, un autre voyageur qui lui est sur les
routes de notre belle planète depuis 2 ans ½ et a déjà fait 42
pays. C'est très agréable et enrichissant d'échanger sur ses
expériences et son vécu. Il va bientôt repartir d'ici pour
l’Amérique du Sud où nous allons peut-être le recroiser.
Le
lendemain matin, l'amélioration se confirme. Pour ne pas être trop
en retard sur notre programme, on part vers le nord et la ville de
Bourail, suivant les indications de Philippe.
7
et 8 août Parc de la Rivière Bleu
Le
7 août au matin, nous réservons nos billets d'avions et de bateau
pour nos excursions en fin de mois, sur les îles. Nous profitons du
temps qu'il nous reste avant de récupérer la voiture pour flâner
au marché communal. Nous chargeons notre belle Ford Fiesta blanche
(tient, comme si elle ne nous avait pas quitté) et partons pour une
nouvelle aventure sur le « Caillou ». Nous faisons route
en direction Yaté (sud est) et plantons notre tente dans le camping
très sauvage du Bois du Sud, en plein maquis, sans électricité ni
eau chaude. Parfait ! La nature à l'état pure! Cet après-midi
nous nous renseignons sur les randonnées possibles dans le Parc de
la Rivière Bleue pour gambader le lendemain et nous visitons le
petit musée du parc afin de mieux comprendre la formation de ces
terres bien spéciales sur lesquelles ne poussent que des plantes et
arbres très particuliers, souvent endémiques. Cette terre rouge
sang, très riche en fer, apportent trop peu de nutriments pour que
des plantes 'classiques' y grandissent. Nous découvrons aussi que
des oiseaux spécifiques à la Nouvelle Calédonie peuvent être
observés ici comme le Cagou, un oiseau qui ne vole pas et le Notou,
le plus gros pigeon du monde. Nous partons ensuite découvrir les
Chutes de la Madeleine, charmante petite cascade se trouvant dans un
environnement magnifique, très verdoyant. On se promène un peu dans
le sentier botanique, où l'on peut déjà voir des espèces de
plantes que nous n'avions jamais vu avant. Nous poursuivons notre
découverte à travers les montagnes du sud jusqu'au col de Yaté qui
permet de contempler le lac artificiel de xxlacxxx et son barrage. Le
point de vue est grandiose, surtout quand des rayons de soleil
viennent éclairer différentes parties du panorama. On retourne
ensuite à notre camping, juste avant le couché du soleil.
Le
8 août, nous entamons une randonnée de 5h30. Après un petit trajet
en voiture dans le parc de la rivière bleue, nous débutons notre
parcours en traversant un pont. On avance doucement jusqu'à la forêt
noyée, suite à la mise en eau du lac après la construction du
barrage, il y a 40 ans. Les troncs imputrescibles émergent encore de
l'eau malgré les années. Nous poursuivons la balade par un petit
sentier, à la recherche des cagous, que nous entendons pourtant
bien. Leur cri est proche d'un doux aboiement de chien. On croit en
apercevoir un mais il est perché en haut d'un arbre, impossible
donc. On observe ensuite par chance un Notou, c'est impressionnant de
voir un pigeon de 50 cm de long. Après une pause pique-nique, on
arrive au grand Kaori, un arbre endémique qui a été fortement
exploité. Celui que l'on peut voir ici est le plus grand de Nouvelle
Calédonie avec xxxxxm de haut. Sur le chemin du retour, on observe
enfin un Cagou qui chasse des vers dans les feuilles. On le suit
quelques minutes avant de continuer et de voir deux autres Cagous
traverser le chemin à quelques centimètres de nous. Ils nous ont
fait une belle parade avant de s'en aller. Cet oiseau n'a pas l'air
craintif, il a pourtant été chassé et a failli disparaître dans
les années 70. La balade finie, on reprend la route pour nous poser
au camping de Dumbéa. On est accueilli par la propriétaire très
gentille qui nous donne des conseils sur les lieux où aller sur la
suite de notre tour. Ce soir on a droit a un bel orage, mais la tente
est bien étanche on peut dormir tranquille.
5
au 6 août Nouméa
Le
5 août, après un rapide vol, nous voici en Nouvelle Calédonie.
Notre premier arrêt est à Nouméa où, après avoir trouvé notre
Auberge de Jeunesse, nous utilisons les deux journées du 5 et du 6
août pour organiser nos 4 semaines sur ce grand territoire d'outre
mer. Nous étudions les différents modes de transport pour aller
sur les îles environnantes. Nous louons une voiture, achetons une
tente d'occasion et trouvons à l'auberge un bon plan pour emprunter
le matos de camping. Génial, tout s'organise bien !
Voici
le programme que nous nous fixons : 15 jours d'exploration de
'La Grande Terre' puis découverte de l'île des Pins et de l'île
d'Ouvéa dans l'archipèle des Loyautés !
je viens de lire tout le commentaire , très interessant, vous devez être traité comme des princes et princesses , chez Reine.... j'attend les photos de cet oiseau qui ne sait pas volé... et pour les pigeons heureusement que nous n'en n'avons pas d'aussi gros pour nos façades..... bisous
RépondreSupprimerTrés bon commencement en Nouvelle Calédonie prés des habitants de cette île .
RépondreSupprimerProche de la nature , il n'y a rien de mieux !
Trés bel accueil vous est réservé avec de vrais valeurs .
Bonnes découvertes !
voilà un récit des plus passionnants, l'aventure est au rendez vous même si vous retrouvez là bas Audrey et Jérôme! Dépaysement donc presque complet...alors vivement les photos qui vont bien avec et un petit Skype bien sûr. Tendres bisous à vous deux
RépondreSupprimermagnifique récit
RépondreSupprimerbisous
laure
Nous vous remercions pour cette rêverie dans un monde qui nous semble doux facile apaisant et merveilleux, loin de toutes ces pressions de tout ordre dans notre monde dit civilisé !!!
RépondreSupprimerMerci encore c'est beau - garder toujours ces bons moments en mémoire - c'est tellement pur... bisous de nous deux MC JP
magnifique territoire français cette Nouvelle Calédonie! Votre visite s'y termine donc et vous nous aurez encore fait réver. Continuez de nous abreuver de textes et photos de toutes ces beautés et vous régalez vous. Bonne continuation, bon vol pour la Nouvelle Zélande. Bisous bisous bisous
RépondreSupprimerles photos sont superbes
RépondreSupprimerbisous
laure
Merci pour les belles photos et textes qui accompagnent notre belle évasion grâce à vous deux. Bonne continuation vers la nouvelle Zélande, nous vous accompagnons par la pensée. A bientôt. Bon vent. Bisous MC JP
RépondreSupprimerc'est magnifique
RépondreSupprimerbisous
laure
Superbes paysages!
RépondreSupprimerSuperbes photos!
Supers récits!
et supers souvenirs pour vous sans doute!
Et pour nous le plaisir de vous suivre.
Bruno
Superbes images avec une variété de bleus et du sable blanc !
RépondreSupprimerDe belles expériences avec les populations locales.
Et bien sûr de magnifiques couchés de soleil dignes d'une carte postale.
Mettez tout ça en mémoire;
Merci de nous faire profiter de toutes ces belles images et récits.
Bonne continuation pour la Nouvelle Zélande
ici Lyon, dimanche 08.09, 14°c et de la pluie non stop :-(
RépondreSupprimerje vais arrêter de me faire "mal" avec cette Nouvelle Calédonie de rêve !!!
Yann
Que de beaux souvenirs vous allez avoir !
RépondreSupprimerLa photo que j'aime bien c'est celle en fin de soirée sur la plage avec la percée de lumière au fond de l'image; celle au dessus des 2 enfants jouant sur la plage .
Magnifiques couchés de soleil !
Très belle découverte de cette île à dimension humaine et sans artifice , texte et photo nous font bien voyager. Mille merci à bientôt dans votre nouveau pays. bises MC JP
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